Exemples:


1° Solutions technologiques

1.1. Arbre tournant

Les roulements 1 et 3 en plus d'être montés serrés sur l'arbre, sont totalement arrêtés en translation. Le roulement 1 est en appui à gauche sur un épaulement usiné sur l'arbre et à droite contre l'entretoise 2. C'est cette même entretoise qui fournit l'appui axial gauche du roulement 3 qui est finalement arrêté en translation par l'écrou SKF 5 et sa rondelle d'arrêt 4. Le positionnement axial de l'arbre est effectué sur le roulement 1 dans l'alésage par le chapeau centré 6 et un épaulement usiné sur le bâti 7.




1.2. Alésage tournant

Les roulements 1 et 2 montés serrés sur l'alésage sont arrêtés axialement par le chapeau vissé 3, le carter 6 et un épaulement usiné à l'intérieur de la poulie 5. Le maintien en position axial est assuré par le roulement 2 avec un épaulement sur l'arbre et un écrou SKF et sa rondelle d'arrêt.


2°Poulie mobile d'un moufle de levage :

a) Charge : direction fixe, alésage tournant.

b) Données techniques :
# Traction maximum du câble : T = 4000 daN.
# Vitesse de rotation : 30 tr.min-1.

c) Choix des roulements :
L'angle d'enroulement du câble sur les moufles est de
180°.

On a donc sur chaque roulement :
-une charge radiale de 000daN.

- une charge axiale très faible.


Le montage se fait sur 2
roulements à gorges profondes. Ils sont montés sur une bague 9, ce qui permet un remplacement rapide de la poulie.


d) Ajustement :
La charge est mobile par rapport aux bagues extérieures; elles sont montées serrées:
alésage M7 bagues intérieurs g6.

e) Graissage :

Lubrification par remplissage complet de graisse :
- protection par déflecteurs élastiques 7.


Voir livre de dessin page 167 et annexes ainsi que
la documents de la médiathèque




3°BAGUES ET ROULEMENTS ENTRETIEN ET REMPLACEMENT SUR UNE MOTO


Tout ce qui bouge, tourne, glisse ou oscille sur la moto, le fait sur des paliers. Les techniques modernes permettent d'espacer l'entretien de ces éléments, mais pas de les négliger entierement.

La lutte contre les frottements est liée à l'histoire de la mécanique. Nos ancêtres utilisaient déjà des graisses, par exemple du suif,pour lubrifier les essieux de chariots. Ca avançait mieux, et ça s'usait moins. Le principe est resté le même. Par contre la technologie n'en finit pas d'améliorer le graissage. Les papiers utilisés sur nos motos sont de plusieurs types. Le plus rudimentaire:deux pièces enduites de graisse

travaillant l'une sur l'autre. C'est le cas de certains axes de leviers où pédales, ou cames de freins à tambour... Pas cher à fabriquer, mais ça grippe ou prend du jeux si ce n'est pas entretenu.
Remède:démontage, nettoyage, ponçage si nécessaire, puis graissage avec une graisse de qualité. Plus soigné, le même montage avec interposition d'une bague en matériau adapté, bronze(à graisser), ou téflon .

Insérer une bague et une réparation possible dans le cas d'un montage qui a pris du jeu.

3.1.L'ami du du technicien


Le palier le plus connu est certainement le roulement: à billes, aiguilles, rouleaux, etc. C'est lui qui s'use à la place des pièces qu'il supporte. Comme il est normalisé, donc fabriqué par million d'exemplaires, son prix reste raisonnable. Il y en a forcément sur toute bécane:dans les roues, la boîte de vitesses, la colonne de direction ou l'axe de bras oscillant... L'entretien en est réduit. Il concerne surtout les roulements de partie-cycle, qui sont les plus éxposés. Logiquement, sur les organes qui réclament un graissage fréquent, comme les biellettes de mono-amortisseurs, on doit trouver un embout de graisseur. Quelques injections avec une pompe à graisse adaptée, et c'est tout. Facile!Sinon, il faut démonter. En esquivant cette corvée, on va vers une usure rapide. Une fois remonter, on nettoie l'excédent de graisse, pour que la pussière ne s'accumule pas sur les joints, les endommagant à la longue. Les roulements de l'ensemble moteur-transmission ne demandent pas d'entretien autre que les vidanges. Eviter simplement les accumulations de crasse autour des joints à lèvres:derrière le pignon de sortie de boîte,ou le volant magnétique des 2 temps.


3.2.Costauds, mais pas éternels

Un roulement n'est pas éternel
.Sa durée de vie est fonction de ces conditions de travail.Son remplacement intervient donc plus rapidement si l'on est pas tendre avec la mécanique.Il faut rester indulgent avec les concepteurs:on demande des machines pas chères,compactes,légères,etc.Tous ces critères vont à l'encontre d'une longue durée de vie.

Comment détecter un roulement mort?
Soit visuellement :une roue qui se ballade sur son axe, soit auditivement:ça «grogne»quelque part. Le principe est d'observer «ou ça force», et d'en déduire l'extracteur ou le montage à employer pour ne rien abîmer.




Fevrier 2001 AJT